Quelques jours à Lisbonne, c'est beaucoup de marche à pieds, et beaucoup de ...pavés avalés !
C'est une des premières choses qui frappent le touriste. Pavés en calcaire crème qui le soir prennent une belle couleur dorée et brillent de mille feux à contre jour...
Tentant pour tout photographe qui se respecte. Et, je n'ai pas résisté !
Un quadrillage minéral omniprésent qui s'invite jusque dans le ballon du p'tit blanc déposé sur un set lui-même quadrillé !
La deuxième chose qui frappe ensuite, ce sont les tramways qui traversent la ville.
Un ruban métallique et scintillant qui, tel un serpent, ondule pour gravir et dévaler les collines lisboètes.
Ce rail métallique, tel un fil d'Ariane, se prolonge dans des escaliers sans fin, défiant les plus courageux (ou les plus téméraires...) en leur proposant une main courante bienvenue.
Flâner dans Lisbonne c'est aussi aller à la rencontre de ceux et celles qui y habitent et qui en font l'âme. Marchands de châtaignes, cireurs de chaussures, autant de petits métiers nécessaires en ces temps de crise.
Car Lisbonne c'est une ville ouverte sur le Tage et donc un port. Il ne faut donc pas hésiter à parcourir ses docks et ses anciens quartiers marins qui hésitent entre rénovation et abandon. Les porte-containers flirtent au large avec des régates colorées, pendant que les ferrys reliant les deux rives du Tage croisent les navires de croisières.
Enfin pour faire le lien entre port, marin, et donc poisson avec le patrimoine religieux de Lisboa rien ne vaut cette affiche trouvée au détour d'une rue:
Car Saint Antoine de Padoue est né à Lisbonne et était ce franciscain qui parlait aux poissons...
Il y a d'ailleurs un très beau triptyque de Hieronymus Bosch à voir au Museu Nacional de Arte Antiga sur "la Tentation de saint Antoine" (ici et là)
Ce patrimoine religieux est extra-ordinaire.
Il faut aussi aller à Bélem découvrir le Mosteiro dos Jeronimos. C'est éblouissant!
Mais aussi découvrir les azulejos de Sao Vicente et ses illustrations de fables de La Fontaine!